Un détenu, âgé de 22 ans, n'a pas supporté qu'un surveillant du Centre pénitentiaire de Baie-Mahault, refuse qu'il appelle sa mère et sa petite-amie. Pour l'avoir frappé avec un pic artisanal, il a écopé de 18 mois de prison dont 6 avec sursis.
La victime, blessée au bras, a eu 2 jours d'ITT, mais a bénéficié également de 15 jours d'arrêt de travail en raison du choc psychologique.
Son agresseur, quant à lui, était poursuivi pour « violence aggravée par trois circonstances et commis en récidive, et usage illicite de stupéfiants ».
En dépit des nombreuses fouilles, les syndicats reconnaissent que les armes et la drogue circulent à l'intérieur même de la prison.
« Nous ne sommes pas assez nombreux. Et nous nous sentons impuissants, en plus d'être constamment en danger ».
Ces derniers faits de violence se sont déroulés le lundi 13 janvier dernier au Centre pénitentiaire de Baie-Mahault, situé à Fond-Sarrail.
Pour le mis en cause, « le surveillant manquait de respect aux détenus ». Mais il n'a pas pu expliquer sa notion du mot respect.
En tout cas, il semble bien que l'agression soit consécutive au refus de ce même surveillant de lui permettre de passer un coup de fil à sa mère et à sa copine.
Et ce jour là, le prévenu a voulu se venger. Il s'est muni d'un pic artisanal, a surveillé sa victime, a visé son thorax et l'a finalement touché au bras.
Lors de l'audience, le parquet a rappelé que l'homme est responsable, depuis janvier, de six faits de violence contre des surveillants ou de détenus.
Par ailleurs, il est régulièrement sous l'emprise de stupéfiants, notamment de la cocaïne, « alors qu'il est derrière les barreaux ».
Pour cette énième agression, l'homme, âgé de 22 ans, a écopé de 18 mois d'emprisonnement dont six mois de sursis.
Il a également l'obligation de se soigner, de travailler, de « réparer les dommages » et l'interdiction de détenir une arme.
Son agresseur, quant à lui, était poursuivi pour « violence aggravée par trois circonstances et commis en récidive, et usage illicite de stupéfiants ».
En dépit des nombreuses fouilles, les syndicats reconnaissent que les armes et la drogue circulent à l'intérieur même de la prison.
« Nous ne sommes pas assez nombreux. Et nous nous sentons impuissants, en plus d'être constamment en danger ».
Ces derniers faits de violence se sont déroulés le lundi 13 janvier dernier au Centre pénitentiaire de Baie-Mahault, situé à Fond-Sarrail.
Pour le mis en cause, « le surveillant manquait de respect aux détenus ». Mais il n'a pas pu expliquer sa notion du mot respect.
En tout cas, il semble bien que l'agression soit consécutive au refus de ce même surveillant de lui permettre de passer un coup de fil à sa mère et à sa copine.
Et ce jour là, le prévenu a voulu se venger. Il s'est muni d'un pic artisanal, a surveillé sa victime, a visé son thorax et l'a finalement touché au bras.
Lors de l'audience, le parquet a rappelé que l'homme est responsable, depuis janvier, de six faits de violence contre des surveillants ou de détenus.
Par ailleurs, il est régulièrement sous l'emprise de stupéfiants, notamment de la cocaïne, « alors qu'il est derrière les barreaux ».
Pour cette énième agression, l'homme, âgé de 22 ans, a écopé de 18 mois d'emprisonnement dont six mois de sursis.
Il a également l'obligation de se soigner, de travailler, de « réparer les dommages » et l'interdiction de détenir une arme.
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