lundi 20 octobre 2014

Centre pénitentiaire de semi-liberté à Saint-Martin: les habitants n’en veulent pas !

Sans faire de bruit, et c’est l’un des reproches de la population, le projet d’un centre pénitentiaire de semi-liberté à Saint-Martin, est en train de suivre les différentes étapes auxquelles il doit répondre avant son ouverture. Un projet qui, surtout si on se place du côté de la population, ne fait pas l‘unanimité, loin de là !

 Une réunion publique était organisée, vendredi soir, à Saint-Martin. Elle a attiré un public nombreux.
 
Coup sur coup, deux réunions ont abordé le sujet, la semaine dernière. Un conseil municipal a, dans un premier temps, permis aux élus de s’exprimer sur la question. Puis, dans un second temps, c’est la population de Saint-Martin qui a été invitée à participer à une réunion publique.

Une population qui se sent concernée

Vendredi soir, près de cent personnes avaient pris place dans l’une des salles du Lycée Saint-Joseph. Un public venu nombreux dans le but d’en savoir un peu plus sur ce projet. Avec l’espoir, pour la grande majorité des participants, de déplacer le projet. Ils ont vite réalisé que ce ne serait pas possible.

Rapidement, la parole a été donnée à Alain Jégo, le directeur interrégional des services pénitentiaires. Avant de présenter le projet d’un centre pénitentiaire de semi-liberté, il a tenu à rappeler que le terrain sur lequel sera bâti le projet, appartenait à l’État : « Le ministère de la Justice possède ce terrain depuis 1965. Il aurait pu être utilisé pour construire une prison pour remplacer la maison d’arrêt de Boulogne-sur-Mer. Un projet qui n’a jamais vu le jour. » Alain Jégo qui précise :« Aujourd’hui, il faudrait 10 à 12 hectares pour une prison digne de ce nom. »
               
Le directeur interrégional des services pénitentiaires a souhaité, dans le déroulement de sa présentation, définir ce qu’est vraiment un centre pénitentiaire de semi-liberté.
 

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