lundi 11 mai 2015

Prison de Nancy-Maxéville - l’audit après les plaintes

Le contrôleur général des lieux de privation de liberté avait mandaté pas moins de sept agents, sur une période de 15 jours, pour réaliser un audit du centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville.
Des contrôleurs des lieux de privation de liberté ont passé la prison de Nancy au crible durant 15 jours. Photo d’archives P.S.
 
Le contrôleur général des lieux de privation de liberté avait mandaté pas moins de sept agents, sur une période de 15 jours, pour réaliser un audit du centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville. Installée à Paris, cette autorité indépendante est chargée de veiller au respect des droits fondamentaux des personnes détenues. L’audit a débuté le 27 avril et s’est terminé jeudi 7 mai. Les contrôleurs se sont attaché à passer en revue l’ensemble du fonctionnement du centre, avec auditions des personnels et détenus volontaires.
  
C’est la deuxième fois qu’une délégation procède à un tel audit. En juin 2010 déjà – soit un an après l’entrée en service du centre pénitentiaire (23 juin 2009) – l’instance parisienne avait disséqué le fonctionnement de l’établissement nancéien. Avant d’adresser son rapport de visite au directeur de la prison ainsi qu’au ministère de la Justice.

L’audit qui vient de se dérouler donnera lieu à un rapport similaire, dans le meilleur des cas, pas « avant un an », indique le contrôleur, qui n’a pas souhaité en dire davantage sur l’objet de cette visite et notamment si elle avait été programmée de longue date ou, au contraire, montée dans l’urgence à la suite de plusieurs plaintes de détenus dénonçant des violences qui seraient commises par certains surveillants (ER du 19 avril). La mère de l’un d’eux avait notamment saisi le parquet de Nancy à ce sujet. Et le 3 avril, le procureur ouvrait une enquête – toujours en cours – confiée à la brigade criminelle de la Sûreté départementale.

Depuis l’an passé, de nombreux témoignages en provenance du centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville ont été adressés au contrôleur général des lieux de privatisation de liberté qui avait alors évoqué « un climat tendu entre personnes détenues et certains surveillants ». Une situation qui incitait d’ailleurs le contrôleur à sensibiliser, par courrier, Yannick Massard, le directeur de la prison.

Depuis le 1er mars...
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