lundi 15 juin 2015

Réinsertion des condamnés - Locaux adaptés à Briey

Pour prévenir la récidive et favoriser la réinsertion des condamnés, le Spip briotin avait grand besoin de locaux adaptés. C’est chose faite depuis trois mois et officiel depuis vendredi.

Marie-Christine Félix, le président Grandame, le procureur Le Clair, Valérie Decroix, Guy Vattier et le député Fournel écoutent Martine Bardet, venue de Paris pour porter le message de la direction centrale de l’administration pénitentiaire.  Photo RL
 
Enfin ! » Le mot était dans toutes les bouches, ce vendredi après-midi à l’heure de l’inauguration des nouveaux locaux du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) de Briey. Un déménagement du n°11 au 19 rue du Maréchal-Foch qui change tout pour l’équipe de Marie-Christine Félix, installée en lieu et place de l’ex-Caisse d’Épargne depuis trois mois. « Avec une belle énergie dans le travail ! », applaudit Valérie Decroix, la directrice interrégionale des services pénitentiaires du Grand Est.
 
À ses côtés, Antoine Michaut se dit soulagé. Fini la promiscuité dans un espace trop exigu ; les chaises posées devant les toilettes partagées par le personnel et le public ; le bureau qui fait office de salle de réunion et de cuisine alors que le nombre de personnes condamnées accueillies a plus que doublé ces dernières années… « Par un heureux concours de circonstances, "l’Ecureuil" a migré à quelques mètres sous l’œil bienveillant de la mairie », se réjouit le directeur du Spip de Meurthe-et-Moselle, faisant référence à la banque fonctionnant aujourd’hui un peu plus loin. Et de saluer l’initiative d’un citoyen qui s’est porté acquéreur de l’imposante bâtisse datant de la fin du XIXe siècle.

Conforme aux attentes

« Mon épouse travaille au Spip. Je connaissais donc la problématique », confiera, en aparté, Daniel Michel, le propriétaire. Heureux de cet investissement immobilier « à 700 000 € » qui abrite le Spip briotin au rez-de-chaussée, deux appartements de standing loués à des particuliers à l’étage et l’association Réalise, s’occupant d’enfants orientés par le juge des enfants, à l’arrière. « Un chantier qui s’est avéré facile tant le dialogue est passé », note même Isabelle Lauer, l’architecte, chef du département "affaires immobilières" pour la direction interrégionale des services pénitentiaires en Lorraine, Alsace et Franche-Comté. Locataire, le ministère de la Justice a déboursé « 65 000 € » en matériel spécifique. « On bénéficie de pièces avec la lumière du jour, d’une salle d’attente. Les probationnaires apprécient ! », souligne également Rachel Guillin, assistante sociale devenue conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation.

« La probation : la raison d’être du service pour réduire la commission de nouvelles infractions », insiste encore Antoine Michaut...

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