vendredi 14 août 2015

Le braqueur nargue la justice avec des cartes postales du Maroc

Condamné vendredi dernier par contumace à dix ans de prison pour le braquage d'une bijouterie de luxe à Cannes, Nabil Ibelati nargue la justice française depuis le Maroc à coups de cartes postales et de photos publiées sur Facebook, rapporte "Nice Matin". Les autorités françaises ont demandé son extradition.
 
Un fugitif très taquin. Considéré comme "le cerveau" du braquage de la
 bijouterie de luxe Kronometry en juillet 2013, Nabil Ibelati a été condamné vendredi dernier à dix ans de prison par le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes). Problème, le condamné était non seulement absent à son procès, mais surtout bien loin du tribunal...

Un fugitif très taquin. Considéré comme "le cerveau" du braquage de la bijouterie de luxe Kronometry en juillet 2013, Nabil Ibelati a été condamné vendredi dernier à dix ans de prison par le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes). Problème, le condamné était non seulement absent à son procès, mais surtout bien loin du tribunal...

Selon Nice Matin, le fugitif mène en effet la belle vie au Maroc, et ne se prive pas de le faire savoir. Le quotidien régional raconte ainsi que le braqueur s'amuse à envoyer des cartes postales numériques aux magistrats de Grasse qui l'ont condamné. "On le voit dans des piscines avec des jeunes filles, avec de la drogue, des prostituées", déplore sur France Info Philippe Tocagnier, procureur adjoint au tribunal de Grande instance de Grasse.

Le fugitif se "régale à fond"

Dans des conversations interceptées par la police judiciaire, Nabil Ibelati évoque notamment sa douce vie au Maroc, affirmant qu'il se "régale à fond". Difficile de ne pas le croire, au vu des photos publiées sur Facebook et récupérées par Nice Matin. Piscine avec vue sur mer, balade dans le désert à dos de dromadaire ou encore repas arrosés, le fugitif semble ne manquer de rien.
Il faut dire que le braquage, qu'il avait effectué à l'aide de deux complices et sous la menace d'une grenade, aurait rapporté gros à Nabil Ibelati. Des centaines de montres avaient alors été dérobées, pour un butin estimé à près de 1,77 million d'euros.

La revente des montres volées aurait rapporté 350.000 euros au trentenaire...

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