mercredi 9 septembre 2015

Prison : les surveillants tirent la sonnette d'alarme

L'intersyndicale réunissant les trois principales organisations dénonce un manque de moyens, des effectifs en baisse et une sécurité précaire.  
Un surveillant de la maison d'arrêt de Fleury Mérogis dans le Centre des Jeunes Détenus (CJD) et des prisonniers de courte peine.
 
Les personnels de la pénitentiaire sont au bord de la crise de nerf.

Et l'intersyndicale réunissant les trois principaux syndicats de surveillants, l'Ufap-Unsa, la CGT et FO, menace de lancer des actions si la situation ne change pas d'ici à la fin du mois.

C'est une note d'Isabelle Gorce, la directrice de l'Administration pénitentiaire, qui a déclenché cet ultimatum brutal.

Alors que ce texte se voulait pacificateur et laudateur pour des personnels soumis à rude épreuve et en sous-effectif patent, il a produit l'effet inverse.

«Nous n'avons ni moyens ni effectifs et l'on nous dit que tout va bien!, tempête Jean-François Forget, le secrétaire général de l'Ufap-Unsa. Il manque au bas mot 1 200 surveillants...

Le Figaro

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