jeudi 24 mars 2016

Beauvais : nuisances de la prison, bientôt un diagnostic acoustique

Les diagnostics en marchant se multiplient ces temps-ci. Mais celui programmé ce mercredi à Beauvais était un peu spécial.

Beauvais, ce mercredi après midi. Le premier adjoint au maire Franck Pia (au centre), Fabienne Decottignies, directrice de cabinet du préfet, Arnaud Bavois (à dr.), directeur départemental de la sécurité, écoutent les doléances des riverains de la prison.

Il concernait la zone pavillonnaire située en face du centre commercial Jean-Rostand, quartier Saint-Jean, à quelques centaines de mètres du nouveau centre pénitentiaire.

Il a réuni les protagonistes de la réunion du 24 février.

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Face aux habitants, Franck Pia, premier adjoint, était accompagné par Fabienne Decottignies, directrice de cabinet du préfet, d’Arnaud Bavois, directeur départemental de la sécurité publique, et du directeur de la prison. Tous ont traversé le bois Quéquet pour aller jusqu’à la clôture de la prison.

«De ma maison, je vois les visiteurs avec leur lampe de poche interpeller les prisonniers, raconte Jocelyn Patenotte. Et bien sûr, je les entends. L’été arrive, on sait que ça va être pire. Est-ce que vous allez construire un mur antibruit ? »

Une requête prématurée pour Fabienne Decottignies. «Nous sommes là pour constater les nuisances et commencer à y répondre, explique-t-elle. Nous allons lancer une expertise avec une étude acoustique pour mesurer le bruit. Il y a des solutions à trouver et à adapter aux résultats. »

Sauf que depuis la dernière réunion, les prisonniers sont beaucoup plus silencieux... «Des mesures ont été prises, confirme le directeur de la prison. Deux éléments perturbateurs ont été sanctionnés. » Et depuis, tout semble s’être assagi. Jusqu’à quand ? Le directeur promet que «ces mesures seront pérennisées ».

L’autre problème récurrent du quartier concerne le bois Quéquet, devenu un lieu privilégié pour les trafics de stupéfiants. Au fil de leur promenade, les visiteurs d’un jour ont vu quelques planques et des points de contrôle et d’alerte aménagés dans le bois. «Il y a des guetteurs qui préviennent les dealeurs dès qu’on approche, regrette Arnaud Bavois. Si les chemins étaient plus praticables, nous pourrions les déranger...

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