La CGT insertion probation a adressé un courrier au garde des Sceaux jeudi 21 avril
"Nos services ne sont pas des lieux d'arrestation mais d'accueil du public. Les professionnels du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) sont amenés à accompagner ce public dans l'établissement d'une relation de confiance. Nous ne pouvons être vus comme de potentiels agents de renseignement policier ! Chacun son rôle chacun sa place !"
Cet extrait de la lettre adressée à Jean-Jacques Urvoas, garde des Sceaux, par la CGT insertion probation réagit à l'arrestation, jeudi, à Agen, de Dany Leprince. L'homme, qui avait obligation de résider à Marmande, conformément aux obligations de sa liberté conditionnelle, vivait depuis plusieurs mois déjà, entre l'Orne et l'Eure-et-Loir.
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Son avocat dénonçait déjà un "guet-apens"
Son arrestation, dénoncée comme un "guet-apens" par Maitre Martial, avocat de Dany Leprince était intervenue alors que celui-ci, se sachant recherché, s'était rendu dans les locaux du SPIP d'Agen.
Présenté le lendemain devant le juge d'application des peines, Dany Leprince a été incarcéré provisoirement à la maison d'arrêt d'Agen en attendant de passer devant le tribunal d'application des peines vendredi.
"Au-delà de la dimension liée aux missions de service public et au sens des interventions de chacun, il est essentiel de prendre en compte que ce type d'événement met en danger les professionnels du SPIP concernés mais pas seulement. Cette interpellation médiatisée aura des conséquences dramatiques sur l'ensemble des services et leurs personnels", poursuit la missive.
Avant d'enfoncer le clou : "Cette mise en danger est inacceptable et relève de la responsabilité de l'administration !"
Sud Ouest
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