mardi 29 novembre 2016

Val d'Oise - Direction l'Est pour la nouvelle maison d'arrêt ?

Le nouvel établissement pénitentiaire prévu pour 2019 dans le Val-d'Oise, pourrait être installé dans l'Est du département.

La future maison d'arrêt de 600 places viendrait soulager l'actuelle maison d'arrêt du Val-d'Oise (Mavo), à Osny, qui compte depuis plusieurs mois plus de 900 détenus pour 580 places. -

L’annonce avait été faite au début du mois d’octobre. Dans le cadre de la « lutte contre la surpopulation carcérale », Manuel Valls avait annoncé la création de 33 nouveaux établissements pénitentiaires en France, dont l’un dans le Val-d’Oise.



Une maison d’arrêt de 600 places qui viendrait soulager l’actuelle maison d’arrêt du Val-d’Oise (Mavo), située à Osny, qui compte depuis plusieurs mois plus de 900 détenus pour 580 places. Reste à savoir où celle-ci sera installée ?

« Trouver le terrain idoine »

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Ce choix revient au préfet du Val-d’Oise, Jean-Yves Latournerie, le représentant de l’État ayant été sommé de trouver des terrains dans « les plus brefs délais » et de formuler des propositions au garde des Sceaux d’ici au 16 décembre.

Selon nos informations, sa préférence pourrait se porter sur l’Est du département. Une zone disposant de l’espace nécessaire (10 à 15 hectares) pour l’implantation de ce nouveau centre pénitencier, tout en étant desservie par les grands axes, l’autoroute A1 et la N104, permettant le transfert des détenus.

« Nous sommes toujours en phase de recherche, tempère le directeur de cabinet du préfet, Jean-Simon Mérandat. Nous réfléchissons à une juste répartition des places de détention sur l’ensemble du département. ». Avant d’avouer, « Notre recherche s’arrête plutôt vers l’Est. Mais après, il faut trouver le terrain idoine et surtout que les élus aient envie d’accueillir la structure sur leur commune ».

Sans les nommer, ni préciser leur nombre, le directeur de cabinet assure ainsi que plusieurs villes se sont montrées intéressées par le projet.

« C’est de la sécurité en plus. Au-delà du personnel pénitencier, le nombre de policiers et de gendarmes sera nécessairement densifié sur la zone. » Si la commune de Roissy-en-France semblait répondre aux différents critères de recherche, son maire, André Toulouse (Dvd), assure « n’avoir jamais été contacté par la préfecture à ce sujet. Je n’ai même pas entendu parler de l’implantation d’une maison d’arrêt dans le secteur ». Et de conclure : « Ça ne m’intéresse pas. »

L’agglo de Cergy et le Vexin écartés

Si le choix du préfet n’est donc toujours pas arrêté, Jean-Simon Mérandat relève que plusieurs secteurs ont été écartés d’office. Notamment l’agglomération de Cergy-Pontoise sur laquelle se trouve déjà la Mavo. «  Y implanter une seconde maison d’arrêt n’est pas une piste envisageable. »

S’il n’était pas opposé au principe d’une nouvelle prison sur le territoire de l’ex-Ville nouvelle, le député et président Ps de l’agglo, Dominique Lefebvre, évoque « une problématique de disponibilité physique de terrain ». Un obstacle insurmontable qui aurait, selon lui, empêché de facto l’aboutissement de tout nouveau projet de construction d’une prison.

L’élu ajoute par ailleurs n’avoir « pas été consulté sur le sujet par la préfecture mais de toute façon nous n’avons pas de réserves foncières disponibles et il n’était pas question de remettre en cause des projets en cours ».

Si pour le parlementaire, « une extension partielle » de la Mavo d’Osny pour « régler quelques problèmes » de surpopulation carcérale est, en revanche, envisagée, le directeur de cabinet a repoussé cette possibilité. Ce dernier a également écarté l’idée véhiculée par certains élus de l’implantation de la future maison d’arrêt sur la plaine de Pierrelaye sur laquelle sont prévus « d’autres projets notamment la forêt », ainsi que sur le Vexin « très loin des axes structurants ».

La Gazette

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