mardi 2 mai 2017

Meurtres à Brignoles et à la prison de La Farlède: deux affaires criminelles jugées cette semaine à Draguignan

Les jurés varois devront rendre justice, cette semaine à Draguignan, dans deux affaires criminelles où il y a eu mort d'homme.

Dans un cas l'accusé devra répondre de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Dans le second, c'est un meurtre qui sera reproché.


Compagnons (!) de cellule
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Mardi et mercredi, comparaîtra Yassine El Mahboub, un Marocain de 22 ans. Il est accusé d'avoir frappé à mort son codétenu algérien de 78 ans, à la prison de La Farlède. Les faits remontent à la nuit du 18 au 19 août 2014. Ils ont toujours été contestés par l'accusé.

Mohamed Boutaghane avait été vu vivant pour la dernière fois le 18 août, en milieu d'après-midi. Le lendemain vers 13 heures, les surveillants l'avaient découvert mort sur son lit, après avoir été alertés par Yassine El Mahboub, signalant que son compagnon de cellule n'avait pas pris son repas et ne bougeait plus.

Entre-temps, Mohamed Boutaghane n'était pas sorti de sa cellule. L'autopsie avait révélé quantité de traces de coups au visage et au thorax, des côtes fracturées et une hémorragie cérébrale qui avait causé la mort du détenu.

Incapable d'expliquer la provenance de ces traces, Yassine El Mahboub, apparaissait comme le seul auteur possible des coups ayant entraîné la mort du septuagénaire.

Pour quel motif l'aurait-il frappé? Selon l'accusation, le jeune homme, alors âgé de 19 ans, n'appréciait pas qu'un détenu âgé ait été placé dans sa cellule quatre jours auparavant.
Il avait d'ailleurs demandé à changer de cellule dès le premier jour de cohabitation.
Me Alain Saffar assurera la défense de l'accusé, face à Me Adam Krid pour les parties civiles.

Pour l'héroïne à Brignoles

Le meurtre de Christophe Warin à Brignoles est resté une énigme pendant trois ans. Le corps de ce toxicomane avait été découvert dans son appartement le 24 août 2012.

L'autopsie avait révélé qu'il avait été frappé de plusieurs coups de marteau et de couteau, et avait succombé à une hémorragie, associée à un traumatisme crânien grave. L'enquête de voisinage n'avait débouché sur rien de déterminant. Les expertises avaient retrouvé sur les lieux du crime l'empreinte génétique de David Ruffato, 36 ans, considéré comme le meilleur ami de la victime.

Ce sont les écoutes téléphoniques placées sur ce dernier et sur ses proches qui ont conduit, en octobre 2015, à ses aveux. Le 20 août 2012, il avait emmené Christophe Warin en Espagne, et lui avait confié 1500e pour qu'il lui achète de l'héroïne.

Ils étaient rentrés le soir même à Brignoles...

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