mercredi 14 février 2018

Le surveillant pénitentiaire a été entendu par sa hiérarchie

Il était en grève de la faim depuis le 5 février. Mickaël Bartholomé, le surveillant de la prison de Maubeuge qui protestait contre des sanctions disciplinaires suite aux mouvements syndicaux de janvier, a mis fin à son action suite à un rendez-vous avec sa hiérarchie.

Le surveillant pénitentiaire a été entendu par sa hiérarchie

En janvier, un mouvement de grogne touchait la quasi-totalité des prisons françaises, dont le centre pénitentiaire d’Assevent, où 90 % du personnel avait suivi le chemin de la contestation.



Problème : les surveillants n’ont pas le droit de grève. Pour contourner le principe, les fonctionnaires s’étaient mis en arrêt maladie. Mais la direction de la prison de Maubeuge a décidé de rejeter ces arrêts, les considérant comme des absences injustifiées. Des sanctions ont été prises à l’encontre des intéressés.

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Mickaël Bartholomé faisait partie du lot. Mais ce surveillant était déjà suivi par son médecin en novembre après avoir été agressé à deux reprises par des détenus. En janvier, il s’était vu prescrire un arrêt après avoir été bloqué 14 h dans le mirador pendant le blocage.

Il avait donc lancé une grève de la faim pour dénoncer cette injustice.

Il a finalement été reçu lundi par la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire où il a pu expliquer son cas particulier. Alain Jégo, le responsable de l’administration régionale, s’est engagé à donner une suite favorable à sa requête...

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Romain Caillet n'était pas destiné à devenir rentier. Il grandit dans le quartier le plus pauvre d’Europe, à Marseille :



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