lundi 12 février 2018

Les détenus de La Farlède utilisaient un chariot de cuisine pour transporter du cannabis

Cent grammes de résine de cannabis saisis à l'intérieur même de la prison de La Farlède.

Les détenus de La Farlède utilisaient un chariot de cuisine pour transporter du cannabis

Cela paraîtrait presque normal vu la circulation de produits stupéfiants dans les centres pénitentiaires et les stratagèmes utilisés par les détenus pour les faire pénétrer dans les lieux de détention.



Dans le dossier qui a occupé vendredi le tribunal correctionnel de Toulon, ce qui est moins banal, c'est la méthode utilisée entre décembre 2011 et septembre 2012.

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Les stups ont été récupérés par les surveillants sur un chariot sortant des cuisines de l'établissement et trois individus - dont un personnel civil travaillant au moment des faits pour la société Elior - ont été interpellés.

100 G DE STUPS, IL Y A CINQ ANS

Les trois individus, dont deux anciens détenus, ont été cités, en fonction de leurs rôles respectifs, pour répondre de trafic de stupéfiants et remise par personne habilitée à entrer dans un établissement pénitentiaire et à approcher des détenus. Cinq ans après les faits, seuls l'ex-salarié et un détenu qui s'est dit étranger à ces délits se sont présentés à la barre.


Eric M., le détenu qui avait assuré aux gendarmes que le trafic était assuré par David G., le civil, était absent des débats. "Mis à part les déclarations de cet individu, il n'y a rien dans le dossier qui implique mon client. Aucun élément probant. Seuls les dires d'un homme condamné à de nombreuses reprises pour des escroqueries et des usurpations d'identité!", a relevé Me Édith Angelico, en défense de l'homme qui a d'ailleurs été licencié dès sa mise en examen.

De son côté, Me Christophe Hernandez (intervenant pour Malik M., le détenu intercepté avec une barquette contenant de la résine de cannabis) a contesté que celui-ci se soit livré à un quelconque trafic.

UN AN DE PRISON

Lors de ses réquisitions, le représentant du ministère public a sollicité des peines de 12 mois (pour l'absent Eric M. et l'employé civil) et 18 mois pour l'homme trouvé avec 100 g de cannabis dans le chariot.

Si la présidente a suivi les peines sollicitées par le parquet pour les deux premiers, le quantum a été revu à la baisse (10 mois ferme pour le "serveur").

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ATTENTION :

Ce n'est pas seulement une montre...


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