vendredi 20 avril 2018

"Comment j'ai vécu 15 années en cavale"

Pendant quinze ans, Jean-Claude Pautot a vécu caché. Reconnu coupable de braquages, il a pris une fausse identité, ouvert un hôtel en Allemagne, joué les touristes en Espagne… 


Avec la peur au ventre. Comment vit-on sous la menace ? Comment rêve-t-on quand le cœur est aussi lourd qu'un casier judiciaire ?



Il y a ceux pour qui la banalité relève de l'exceptionnel. Comme l'obtention d'un simple permis de conduire.

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Jean-Claude Pautot, la soixantaine vigoureuse, brandit le sien avec fierté. « Je l'ai eu il y a six mois », explique-t-il, en le rangeant dans son portefeuille en cuir. « Ça n'a l'air de rien comme ça, mais moi, à 60 balais, c'est la première fois que j'en ai un, sous ma vraie identité », précise-t-il.

Car, avant d'être artiste peintre et de présenter ses œuvres lors d'expositions comme « De l'ombre à la lumière », en 2017 dans la très chic Galerie Revel, à Paris, Jean-Claude Pautot a eu une autre vie.

Une vie de crimes, de braquages et de fusillades, qu'il raconte aujourd'hui avec un débit de mitraillette, comme si le temps lui manquait encore.

Une vie qu'il a chèrement payée par vingt-huit années de prison en tout, dont une bonne partie en tant que DPS (détenu particulièrement signalé) : ceux que l'administration pénitentiaire juge hautement dangereux.

Trois lettres qui vous assurent de plonger dans l'enfer des quartiers d'isolement, régime de détention particulièrement destructeur pour des esprits pas assez endurcis...

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